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guy janvier (ps) - Page 4

  • 50 ANS POUR LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE ET 47 ANS POUR LE CANTON DE VANVES

    Le Blog rappelait hier, qu’André Roche, maire de Vanves (1965-1980) a été l’un des premiers 40 conseillers généraux des Hauts de Seine, vice président chargé des sports du temps lorsque le conseil général était présidé par Jacques Baumel, député maire de Rueil Malmaison. 3 vanvéens lui  ont succédé durant ces 50 ans qui sont célébrés ce week-end, le déparement ayant été en 1964 comme les 7 autres départements franciliens.

    André Roche (UDR)  a vécu  la première réunion du Conseil Général des Hauts de Seine,  le 4 Octobre 1967  dans les locaux (en pré-fabriqué) de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense)  au rond point des Bergéres, là où fut construit le CNIT, les 4 Temps puis l’Arche de La Défense. Pierre Lagravére, conseiller général R.I. (Républicain Indépendant) de Colombes a été élu président pas tout à fait au  bénéfice de l’âge, après 9H de débats, de suspensions de séance, de tractations dans les couloirs,  puisqu’ils y avaient 20 conseillers généraux de droite  (9 Gaullistes, 11 centristes) et 20 de gauche (15 PC et 5 PS). « La gauche a ratée l’occasion qui lui était offerte en 1967 de prendre la présidence du conseil général à cause des exigences socialistes. Ceux-ci avaient imposé la candidature de Georges Dardel (SFIO) maire de Puteaux aux communistes qui la refusaient parce qu’il s’était maintenu face à l’un des leurs  lors de l’élection cantonale, et avait refusé de se désister aux législatives. Après avoir proposé Guy Ducoloné (PC), conseiller général d’Issy les Moulineaux, les communistes avancèrent le nom de Robert Pontillon (SFIO) alors maire de Suresnes, un ou deux centristes laissant entendre qu’ils pourraient voter pour lui si la gauche suivait. Mais le groupe SFIO a maintenu Georges Dardel en expliquant « qu’ils entendaient choisir des hommes en toute connaissance de cause et sans pression extérieure ». Résultats : 5 voix pour la SFIO, 15 pour le PC et 20 pour le centriste » raconte Xavier Haudiquet dans un mémoire sur les élections cantonales entre 1967 et 1987, paru en 1987. Dés 1973, lorsque la Préfecture fut achevée, ils se sont réunis dans cette salle (qui existe toujours) de  forme ovoïde avec un toit concave dénommée « chateaubriand », accessible par une rampe en colimaçon à pente douce. Les tables d’origine de ses élus, étaient faites d’un plateau de bois semi-circulaire équipé d’un tube inox, contenant lampe, micro, dispositif permettant de demander la parole. Elle sert aujourd’hui de salle de réunion, de colloque, et les bureaux voisins sont occupés par les services de la sécurité de la Préfecture 

    Jacques Baumel (UDR) a été le second président du Conseil Général entre 1970 et 1973,  remplacé par Charles Pasqua (UDR) entre 1973 et 1976,  mais a repris son fauteuil en 1976 jusqu’en 1982. Les gaullistes avaient compris que l’union était la seule façon de préserver leur position face à la gauche avec des règles simples : prime au sortant par la majorité départementale, primaires organisées s’il y a lieu dans les autres cas avec désistement automatique au 2éme tour pour le candidat arrivé en tête. Celles-ci n’ont pas  manqué, organisées ou sauvages, car la prééminence des gaullistes fut contestée surtout avec la création de l’UDF en 1978, lorsque les centristes et les républicains indépendants ont commencé à s’organiser : 10 en 1967, 3 en 1973, 4 en 1976 et en 1978.  « Cette union avec ses obligations et ses dérapages a permis un véritable partage tacite du département qui auto limitait les prétentions des deux principaux de la majorité ». Il n’empêche que les centristes furent les premières victimes de ces primaires qui les firent passer de 11 à 8, même si après la création de l’UDF, cette formation gagnait 5 cantons en 1979 et 1985, avec quelques grosses têtes aujourd’hui disparues (Marcel Noutary à Rueil, Alfred Nomblot à Bourg la Reine, Georges Prévot à Villeneuve la Garenne) ou à la retraite (Henry Wolf à Meudon). Comme les socialistes qui payèrent très fortement leur erreur du 4 Octobre 1967, en étant sous représenté, avec seulement 3 conseillers généraux, et même un seul (Jean Vons maire de Chatenay) après le découpage de 1985 ajoutant 5 cantons de plus… alors qu’au moment de la création des Hauts de Seine, la SFIO était bien implantée avec 13 maires contre 6 au PC. Ce dernier n’en est pas moins resté influent malgré sa perte de vitesse progressive. Il n’a jamais pu enlever un seul canton aux gaullistes (depuis 50 ans), même s’il a connu, contrairement au PS, une remontée lors de la vague rose de 1976 avec 16 élus au lieu de 12, grâce à la stratégie de l’Union de la Gauche avec Guy Ducoloné à Issy, Guy Schmauss à Clichy battu par Gilles Catoire en 1988.

    Avec la décentralisation opérée en 1982,  Paul Graziani (RPR), alors premier adjoint de Georges Gorse (RPR) maire de Boulogne, succédait à Jacques Baumel  (RPR) en 1982, lorsque les élus sont devenus le vrais patrons du département : « Nous avons tout de suite joué la carte de l’identité des Hauts de Seine avec ses 36 communes qui existent et auraient aussi bien pu être noyées dans un conglomérat de banlieue. Les Hauts de Seine sont devenus une collectivité puissante et performante. Et je maintiens le terme de performance qui ne veut pas dire riche. Il ne faut pas avoir de complexe aujourd’hui. On n’enrichira pas la province en appauvrissant l’Ile de France » expliquait il. Ce fut le temps des gestionnaires entre 1982 et 1988, pendant lequel de nombreux projets ont vu le jour : Les Haras de Jardy, la Maison de Chateaubriand, le parc des Chanteraînes, la reconstruction des pont de Billancourt, le lancement de la VRGS, Biotel 92 (Télé alarme)… avec l’installation du conseil Général dans son bâtiment actuel  inauguré par Jacques Chirac, alors Premier Ministre en décembre 1987. Mais les handicaps ne manquaient pas, auquel s’est attaqué Charles Pasqua (RPR) lorsqu’il est revenu à la tête de cette assemblée en1988 avec Pacte 92, Agir pour l’emploi, Etudes Dirigés et plan d’aide à la lecture… en s’aidant des compétences de personnalités diverses comme Castro, Maurice Leroy (Pacte 92), Henri Guaino (chargé de d’élaborer la charte de l’an 2000 du 92)  faisant des Hauts de Seine,  un véritable laboratoire comme le titrait la presse, dont les altoséquanais sentent encore les effets. 

    Vanves a donc été représenté au Conseil Général par 4 élus : le gaulliste André Roche (1967-1980), les centristes Roger Aveneau (1980-1998) et Bernard Gaucheau (1998-2004), ainsi que le socialiste Guy Janvier depuis 2014, son mandat devant être renouvelé en décembre 2015. Durant ses premières années d’existence, le conseil général a financé de nombreux équipements structurants de notre commune : La piscine Roger Avenerau, le gymnase Maurice Magne, la restructuration du PMS A.Roche, les écoles Lameroux, Gambetta, les colléges Saint Exupery qui doit faire l’objet d’une vaste réhabilitation, et Michelet, la restauration de l’église Saint Remy, l’élagissement du CD 50 et l’aménagement du site propre pour les bus etc….

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE VŒUX, CAMPAGNES ET DEBATS POLITIQUES

    Les Verts devraient animer ce dimanche sur le plan électoral, après un samedi plutôt calme même si les troupes de Bernard Gauducheau tractaient devant la Poste place de l’Insurrection. Ils organisent une  balade qui partira de la fonderie (23 rue Jean Bleuzen) à 15h30. Elle traversera le rond point de l’Insurrection pour aller vers la rue Aristide Briand puis au delà vers la rue de Châtillon, rue de l'Avenir. Elle passera par le parc pic, et la place Kennedy où sera servi un chocolat chaud. « Comme dans les balades urbaines en général nous prendrons des photos, discuterons proposerons sur le constat des aménagements, ce qu'il est important de garder, de changer, comment rendre la ville plus vivante, plus accueillante, plus verte… » expliquent les organisateurs de cette nouvelle déambulation… mais verte

    VŒUX REGIONAUX A VANVES ET COMMUNAUX A DAUPHINE

    La réception pour les vœux de Jean Paul Huchon, président PS de la Région IDF s’est déroulée Jeudi dernier en terre vanvéenne et altoséquanaise.  Il avait choisi les salons de réception au dernier étage du Palais Sud du parc des Expositions de la Porte de Versailles. Or cette partie de Paris Expo se trouve sur le territoire de notre commune de Vanves (92) comme le lui a rappelé Bernard Gauducheau, maire et Conseiller Régional UDI lorsqu’ils se sont salués : "Nous sommes ici dans Paris, sans y être vraiment ; de l’autre côté du Périphérique, à Vanves m’a dit son maire, à l’emplacement de l’ancienne muraille de Thiers » a-t-il déclaré au début de son discours, devant de nombreux élus dont quelques vanvéens et voisins : André Santini avec lequel Bernard Gauducheau a eu un long aparté, rejoint par Frédéric Lefebvre, député UMP,  ex-ministre et ex-suppléant d’André Santini. Guy Janvier, conseiller général (PS) était aussi de la partie, mais il a plutôt embrassé Anne Hidalgo  avec laquelle il a échangée quelques mots.

    Par contre les Vœux d’André Santini, député de Vanves/Issy se sont bien déroulés à Issy les Moulineaux au Palais des Sports de GPSO (Robert Carpentier), Vendredi soir,  comme d’habitude, mais sans beaucoup d’élus vanvéens, sauf Isabelle Debré et Françoise Saimpert qui y ont fait une rapide apparition avant le très long discours/spectacle (1H30). Et pour cause, c’était la soirée du personnel communal avec 280 communaux sur les 570 invités au Pavillon Dauphine où tous les élus vanvéens avaient tenus à être présent. Ils ont eu droit au grand numéro émotionnel du maire, la larme à l’œil, expliquant, comme il l’a fait devant les militants, sympathisants UDI et UMP lors de l’annonce de sa candidature que « s’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Même si on a la passion des gens dont on s’occupe » en pensant « à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter, où le personnel communal a toujours pu compter sur lui » et pourra le faire pour les six prochaines années, puisqu’il se représente.

    DEBRE CONTRE LE MACHISME DE LA SANTE

    Alors que le quotidien du soir Le Monde y consacrait son éditorial en première page « Egalité hommes-femmes, encore un-gros-effort ! » avec un article « Santé : des nominations masculines qui font tousser », Isabelle Debré, sénateur UMP des Hauts de Seine et 1ére Maire adjointe de Vanves signait un communiqué de presse dénonçant la nomination prochaine par décret du Président de la République de 4 hommes au collége de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette décision porte ainsi à huit hommes, alors qu’il y avait une femme,  la composition de ce collége de cet organisme chargé, depuis une dizaine d’années, d’aider le gouvernement à évaluer les produits de santé et les bonnes pratiques médicales. François Hollande n’y est pour rien, puisque ces 4 nominations rélèvent de MM Claude Bartolone et Jean Pierre Bel, respectivement président de l’Assemblée Nationale et du Sénat qui auraient prétexté « qu’ils n’avaient pas trouvé le moyen de proposer une femme, ou plusieurs, au prétexte, coutumier, que les candidats n’auraient pas les compétences requises ».

    Evidemment, Isabelle Debré n’a pas manquée de se déclarer « convaincue que l’affichage en faveur de la parité de ce gouvernement relève d’une simple posture politicienne. Est-il cohérent de menacer de sanctions les entreprises qui ne s’engagent pas en faveur de l’égalité salariale, de pénaliser financièrement les partis politiques qui ne présentent pas suffisamment de femmes aux élections, de bouleverser le mode d’élection des conseillers généraux en instituant un binôme homme-femme et, dans le même temps, d’agir de la sorte qu’il n’y ait aucune femme au sein de l’organe de direction de l’HAS ». Elle considére que « l’excuse de l’incompétence des candidates proposées, est inopérante et ne sert qu’à habiller une décision comme d’habitude bien machiste ! ». Et pendant ce temps là, le premier ministre appelait à faire de 2014, une année décisive pour la femme et la ministre Najat Vallaud-Belkacem s’apprête à défendre à partir du 20 Janvier devant l’Assemblée Nationale, un nouveau projet de loi en faveur de l’égalité homme-femme dans les domaines politique, professionnel ou familial. « Ce ne sera pas de trop pour lutter contre les réflexes d’une société française encore très largement masculine au sommet !»

  • 2014-2004 : VANVES, TERRE D’ELECTIONS ET DE DUEL POLITIQUE

    Le second événement de l’année 2014 sera l’élection municipale de Vanves sur laquelle le Blog de Vanves Au Quotidien  aura l’occasion de revenir tout au long de ce premier trimestre 2014. Mais comme nous rappelons quelques faits historiques des années qui se termine par « 4 », revenons tout d’abord sur cette année 2004, voilà 10 ans, qui a dessiné le paysage politique de Vanves actuel : Une année d’élections, mais cantonales, régionales, européennes,  et sénatoriales qui verront arriver Guy Janvier (PS) au Conseil Général, Isabelle Debré (UMP) au Sénat, après le Conseil Régional,  Lucile Schmid (EELV) et Marc Lipinski (EELV) au Conseil Régional où celui-ci avait été élu Vice Président chargé des universités et de la Recherche durant ce mandat (2004-2010), puis Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies) durant ce mandat qui s’achèvera en Mars 2015.

    Guy Janvier (PS) était élu avec 5555 voix (35,38%) contre  5461 voix (34,79%) pour Bernard Gauchucheau  qui obtenait 5461 voix (34,79%) et perdait son siège de conseiller général qu’il avait conquis six ans auparavant, contre François Bordes (PS), lorsque Roger Aveneau lui avait passé le relais.  3 autres  élus étaient candidats aux élections régionales : Isabelle Debré (UMP) formait le binôme avec Roger Karoutchi qui a conduit la liste UMP dans les Hauts de Seine. Elle avait fait venir Jean François Copé, pour la galette des Rois UMP fin Janvier 2004.  Il est vrai qu’il conduisait cette liste UMP aux Régionales qui fut battu par Jean Paul Huchon. Marc Lipinski (Verts) et Lucile Schmid  alors au PS,  qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, étaient sur la liste PS/EELV conduite par le président sortant pour son second mandat.  Enfin Isabelle Debré a été élue sénateur le 26 Septembre 2004, parmi les 7 élus dans les Hauts de Seine (4 UMP, 1 UDF, 1 PS et 1 PC). Elle était  la seule femme et avait bénéficié d’avoir menée la liste UMP aux Régionales avec Roger Karoutchi qui lui avait permis de se faire connaître des grands électeurs.  Elle devient le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965, ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.  

    LA FIN DU  DUEL GAUDUCHEAU-JANVIER

    Enfin, aux élections européennes, Vanves  avait voté (52,56% de participation) alors que ses éléctions sont marquées par un fort taux d’abstentions, le PS arrivant en tête (28,49%), suivi par l’UDF (17,99%), l’UMP (15,40%), les Verts (9,29%), le MPF (5,51%), le FN (4,73%), le PC (4,27%), le RPF (3,29%), LO-LCR (1,9%)…mais sans aucun candidat Vanvéen. Ainsi s’était dessiné le paysage politique vanvéen qui a tenu finalement 10 ans, jusqu’à cette année 2014 qui devrait voir de nouveaux visages politiques apparaître.  Entretemps Guy Janvier (PS) avait démissionné de son mandat de conseiller municipal, décidant de se consacrer entièrement à son mandat de Conseiller Général, et laissant Valérie Mathey, sa suppléante au Conseil Général, prendre sa place. Lucile Schmid était passé du PS aux Verts,  et Antonio Dos Santos Secrétaire de la section PS était désigné par les militants socialistes au printemps 2013 pour conduire la liste PS aux municipales de Mars 2014 à Vanves. Ainsi était mis fin au duel Janvier-Gauducheau qui a marqué ses années, à moins que les modalités d’élections des conseillers généraux, d‘ici Mars 2015,  ne soient pas changées comme le prévoit une loi dont les conséquences sont de nouvelles limites cantonales (Vanves-Clamat) représentés par un tandem homme/femme. Et Guy Janvier ne cache pas que dans ce cas là, la désignation des candidats se décidera à Clamart où le sortant est Vincent Gazeilles (EELV). De là à penser que le candidat désigné par Vanves devra être une femme pour le PS ! . 

    LE COUP DE THEATERE CABOURG

    Voilà dix ans, la ville a continué à se transformer avec des chantiers qui commençait comme ces  immeubles qui font partie du paysage urbain vanvéen, à l’angle République/Vieille Forge la Poste (30 logements), place  de l’Insurrection, à l’emplacement du bureau PTT qui a été détruit et déménagé à la mi-Janvier dans les locaux de la BICS pendant les travaux, là où s’est installé depuis quelques années une boulangerie « Le Moulin des lavandièree », et à l’angle des rues Louis Blanc/Antoine Fratacci à la place de l’ancienne épicerie fine Leguyader. La place du VAL (De Lattre de Tassigny) était requalifiée avec la remise en eau de la fontaine et une placette était aménagée  à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et de la rue Chevalier de la Barre. L’équipe municipale relançait le chantier de l’îlôt Cabourg avec ce coup de théâtre qui est resté dans les mémoires, lors d’une réunion de quartier (Saint Remy-Centre Ancien) de Juin 2004 où Bernard Gauducheau a coupé l’herbe sous les pieds de ses opposants. Il avait annoncé que la ville souhaitait conserver la maîtrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandonner les projets de logements (5000 m2), et d’extension du tribunal d’instance puisque le Ministère de la Justice lui avait fait savoir par courrier que ce n’était pas une priorité avant 2007, ce qui libèrait 1000 m2. Il proposait alors de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat… : « On pouvait difficilement attendre plus » réagissait une des représentante de l’association Ilot Cabourg qui s’était mobilisé fortement contre le projet initial. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) conseiller général. Le dernier conseil municipal de l’année 2004, le15 Décembre, approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg.

    DU PROLOGUE AU MIRACULE

    2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux-de la République en plein cœur du Centre Ancien. Marie Jo Pérec qui avait débuté à Vanves sa carrière de championne olympique au début des années 90 en s’entraînant sur le stade municipal, en fréquentant avec plaisir commerces et restaurants de la commune, annonçait sur TF1 dans le journal de PPDA, sa retraite sportive. La cour des pyramides du lycée Michelet  accueillait un conte musical « Le chant de la licorne » écrit par François Le Poitevin avec 400 lycéens et collégiens sous la direction de Martin Barral qui célébrera en 2014 ses 30 ans de carrière. Enfin Vanves s’était mobilisé après le tremblement de terre en Asie pendant la trêve des confisseurs pour envoyer des dons via des associations humanitaires pour venir en aide aux populations touchées par le tremblement de terre. Il n’y a pas eu de victimes vanvéennes parmi les touristes dont certains étaient dans l’un des pays touchés, mais un miraculé avec Benoît, le pharmacien de la place de l’Eglise qui était parti faire de la plongée là bas du côté de la Thaïlande. Il était justement en train de plonger lorsqu’il a senti la vague passer  au dessus de lui qui avait déplacé de 200 m le bateau. Ce qui l’avait profondément marqué.